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Dans beaucoup de familles françaises, les grands-parents voient tout naturellement leurs enfants et petits-enfants, permettant ainsi le tissage de liens intergénérationnels parfois forts, dans un climat de respect mutuel et d’affection. L’article 371-4 semble tenter, au premier abord, d’inscrire dans la loi un idéal familial reconnu et partagé, largement véhiculé dans les médias.
Mais quand la justice s’en mêle, c’est que justement tout va mal, qu’il n’est plus question, ni de respect et encore moins d’affection, tant la procédure est violente et dévastatrice pour les familles impliquées. Le législateur n’a, semble-t-il, mesuré ni la complexité des contentieux familiaux intergénérationnels révélés par le 371-4, ni les implications de l’article de loi sur les parents assignés comme sur les petits-enfants, otages d’un conflit dans lequel ils sont insérés de force.En effet, les grands-parents qui poursuivent ainsi leurs enfants en Justice sont bien loin de l’image d’Épinal de « papi et mamie chouchoutant leurs petits-enfants sous le regard attendri de leurs parents », mais au contraire des personnalités plus complexes, majoritairement toxiques. Ils tentent de conserver leur emprise sur l’ensemble de leurs descendants qu’ils traitent comme des marionnettes. Manipulateurs, intrusifs, ces grands-parents remettent en cause aux yeux des petits-enfants et de la Société, l’autorité parentale de leurs enfants devenus parents, sabotant ainsi leur prise d’indépendance. Avec la procédure judiciaire dont ils ont seuls l’initiative, ils provoquent alors un bouleversement majeur qui, à partir de relations familiales déjà compliquées, ne fait qu’enliser un conflit souvent très ancré et amener toutes les parties à une situation de non-retour.
Au final, personne ne peut sortir gagnant d’une telle situation : ni les petits-enfants qui se retrouvent contraints à établir des « liens affectifs » avec leurs grands-parents, ni les parents qui risquent des peines de prison en cas de non-présentation d’enfants, ni les grands-parents qui finissent par comprendre que l’affection d’un enfant ne se gagne pas par la contrainte.
Aux relations par obligation des générations précédentes ont succédé des relations par affection. De nos jours, nous aspirons à des relations de qualité pour une meilleure cohésion sociale et intergénérationnelle. Or, avec ces procédures, les grands-parents veulent reproduire une relation autoritariste avec l’appui de la Justice. Nous sommes conscients que le rôle de grands-parents n’est pas facile dans la mesure où il est largement idéalisé et parfois mis à mal par des éloignements géographiques récurrents dus à un contexte économique difficile. Cependant, il est vain pour ces grands-parents d’espérer réparer des erreurs commises autrefois avec leurs enfants ou de combler avec leurs petits-enfants une faille narcissique démesurée. Les petits-enfants n’existent pas pour eux en tant que sujets, mais plutôt comme objets de jouissance voire de vengeance. C’est de cela dont nous voulons les protéger en nous opposant à cette loi.
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